Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Nos actions

Vous trouverez sur cette page :

  • Le calendrier des actions et interventions diverses de l’OVEO depuis 2007 (pour voir les prochains événements, cliquer sur A venir) : conférences, présence de l’OVEO sur des salons ou forums d'associations, articles dans la presse, interventions dans des émissions de radio ou de télévision.
  • En bas de page, divers articles concernant les projets actuels ou passés de l’OVEO.

Si vous remarquez une erreur ou un oubli dans les événements signalés, envoyez un message à : publication@oveo.org.

Information sur l'évènement

  • 32 ans, parent militaire. Cela a duré jusqu'à 20 ans

    Témoignage reçu en réponse au questionnaire du site.

    1) Avez-vous subi vous-même de la violence éducative au cours de votre enfance ? Sous quelle forme ?

    Oui, par mon père. Il était militaire et prônait une discipline stricte et dure. Pour lui un enfant ne s'éduquer pas il fallait le dresser. Ma mère ne l'a jamais contredit dans ce sens. Mon petit frère (3 ans de moins que moi) et moi avons subit sa terreur. Il nous corrigeait avec cuillère en bois, martinet, bâton (tuteur de plante), cravache d'équitation, ceinture2) A partir de et jusqu'à quel âge ?

    Je ne me souviens pas vraiment de ma première trempe mais cela à durer jusqu'à 20 ans.

    3) Par qui ? (père, mère, grands-parents, autre personne de la famille ou de l'entourage, enseignant...)

    Mon père avec le soutien de ma mère

    4) Cette ou ces personnes avaient-elles elles-mêmes subi de la violence éducative dans leur enfance ? De quel type, pour autant que vous le sachiez ?

    Je ne sais pas

    5) Vous souvenez-vous de vos sentiments et de vos réactions d'alors (colère, tristesse, résignation, indifférence, sentiment d'injustice ou au contraire de l'avoir “bien mérité”...) ?

    Longtemps je croyais mériter ces corrections. Il le répétait souvent. « Celle la tu ne la pas voler » ou « Tu sais ce que tu as mérité ». Puis ensuite il y' au eu la tristesse, la colère et la résignation. Je me disais j'ai un père très sévère je n'y peux rien.

    6) Avez-vous subi cette(ces) épreuve(s) dans l'isolement ou avez-vous eu le soutien de quelqu'un ?

    Nous nous soutenions mutuellement avec mon frère.

    7) Quelles étaient les conséquences de cette violence lorsque vous étiez enfant ?

    J'avais une peur bleue de mon père. J'étais un enfant sage, docile et soumis. Il gérait complètement notre emplois du temps.

    8) Quelles en sont les conséquences maintenant que vous êtes adulte ? En particulier vis-à-vis des enfants, et notamment si vous êtes quotidiennement au contact d'enfants (les vôtres, ou professionnellement) - merci de préciser le contexte ?

    Manque de confiance en moi, timidité maladive.

    9) Si vos parents ont su éviter toute violence, pouvez-vous préciser comment ils s'y sont pris ?

    10) Globalement, que pensez-vous de votre éducation ?

    Même si je suis devenu quelqu'un de sérieux avec une situation je pense que cela aurai pu se passer autrement

    11) Viviez-vous, enfant, dans une société où la violence éducative est courante ?

    En France dans les années 1980.

    12) Si vous avez voyagé et pu observer des pratiques coutumières de violence à l'égard des enfants, pouvez-vous les décrire assez précisément : quel(s) type(s) de violence ? par qui ? à qui (sexe, âge, lien de parenté) ? en quelle circonstance ? pour quelles raisons ? en privé ? en public ?

    13) Qu'est-ce qu'évoque pour vous l'expression « violence éducative ordinaire » ? Quels types de violence en font partie ? Et quelle différence faites-vous, le cas échéant, entre maltraitance et « violence éducative ordinaire » ?

    Le fait de lever la main sur un enfant est une violence et de la maltraitance

    14) Avez-vous des objections aux idées développées par l'OVEO ? Lesquelles ?

    15) Comment nous avez-vous connus : site ? livre d'Olivier Maurel ? salon ? conférence ? autres ?

    Moteur de recherche.

    16) Ce site a-t-il modifié ou renforcé votre point de vue sur la violence éducative à l'égard des enfants ?

    17) Si vous acceptez de répondre, merci de préciser sexe, âge et milieu social.

    32 ans parent militaire

     


Initiatives lancées par l'OVEO

En cours :

  • Signez le manifeste STOP AUX VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS de l'association Mémoire traumatique et victimologie, de la Dr Muriel Salmona, membre du comité de parrainage de l'OVEO. L'OVEO s'est associé à la campagne Stop au déni 2017, qui demande aux candidats à l'élection présidentielle, aux professionnels et à tous les citoyens de se prononcer et d'agir pour lutter contre toutes les formes de violences faites aux enfants (y compris les châtiments corporels), les prévenir (y compris en protégeant "les parents protecteurs et les professionnels qui signalent des violences") et soigner leurs conséquences. Ecoutez cet entretien avec la Dr Muriel Salmona dans la chronique "Moi président" sur France Info.
  • Soutien de l'OVEO en cas de difficultés vécues par votre enfant en milieu scolaire ou péri-scolaire, centre aéré ou crèche : Si votre enfant ou un enfant de votre entourage est victime de violences physiques ou psychologiques de la part d'un enseignant ou d'un autre adulte en milieu scolaire, centre aéré ou crèche, nous pouvons vous soutenir en envoyant un courrier rappelant la loi et/ou la nocivité des violences. Nous contacter à : contactez_nous@oveo.org.
  • VEO institutionnelle et soutien aux « lanceurs d’alerte » : cette commission, composée de membres bénévoles de l'OVEO, a également pour but de soutenir les parents, enseignants, éducateurs, professionnels de l’enfance et associations qui cherchent à briser la loi du silence entourant les pratiques de violence éducative ordinaire dans l’enseignement et dans les lieux accueillant des enfants (appel lancé en mars 2016).

Initiatives terminées :


Autres projets


2009 a été marquée par le 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) et le 30ème anniversaire de la première loi d’abolition des châtiments corporels et de tout traitement dégradants envers les enfants en Suède.

L'Association française Janusz Korczak a souhaité à cette occasion rééditer le pamphlet de Janusz Korczak « Le droit de l’enfant au respect » dans le but de le rendre accessible au plus grand nombre. Ce manifeste écrit par Korczak en 1929 pour expliquer les droits de l’enfant aux adultes et aux politiques de son époque reste toujours aussi actuel aujourd’hui.

L'OVEO s'est engagé avec une vingtaine d'autres associations à soutenir ce projet de réédition. L'ouvrage publié aux Editions Fabert est maintenant disponible en librairie.


La journée internationale de la non-violence éducative (30 avril) est coordonnée chaque année en France par La Maison de l'Enfant. Vous retrouvez sur leur site la liste des animations aux quatre coins de la France.


Contact, articles, livres

Contact : contact_media@oveo.org.
Pour contacter Olivier Maurel pour des interviews ou des conférences : omaurel@wanadoo.fr , 04.94.21.68.73
On peut lire ses articles sur la violence éducative sur son site.

La sculacciata

Le livre d'Olivier Maurel La Fessée, Questions sur la violence éducative (La Plage, 2001, rééditions augmentées 2004 et 2015) est un bon outil pour se convaincre ou convaincre les autres de l'inutilité et des dangers des punitions corporelles. Olivier Maurel a publié en 2009 Oui, la nature humaine est bonne ! (éd. Robert Laffont), en 2012 La Violence éducative, un trou noir dans les sciences humaines (éd. L'Instant présent), et en 2015 Vingt Siècles de maltraitance chrétienne des enfants (éd. Encretoile).

La traduction italienne de La Fessée, d'Olivier Maurel, est parue en 2013 aux éditions Il Leone Verde. Si vous avez des parents ou des amis en Italie, ou si vous y connaissez des journalistes, merci de leur signaler ce livre qui, en France, a aidé beaucoup de parents à accompagner leurs enfants sans violence. Sa présentation en italien est visible sur le site de l'éditeur.