C’est seulement quand se produit un changement dans l’enfance que les sociétés commencent à progresser dans des directions nouvelles imprévisibles et plus appropriées.

Lloyd de Mause, président de l'association internationale de Psychohistoire.

Une aide pour sortir de la violence éducative ordinaire

Ayant moi-même été "bien élevée" par mes parents, j'ai beaucoup de mal à sortir de la violence éducative ordinaire avec mes enfants.

Une phrase du psychologue chilien Felipe Lecannelier m'aide beaucoup : "Cualquier cosa que provoque dolor, llanto, estrés en un niño, es una pésima estrategia de crianza", ce qui peut être traduit ainsi : "Tout ce qui provoque de la douleur, des pleurs, du stress chez l'enfant, c'est une très mauvaise stratégie pour l'élever." C'est très facile à retenir, j'essaye d'avoir toujours ça en tête, au quotidien, avec mes enfants.

Felipe Lecannelier préconise une règle d'or pour les parents : toujours bien réagir quand l'enfant va mal (quand il s'est fait mal, quand il est en colère, quand il est malade, quand il est de mauvais humeur....). "Bien réagir" signifie ne pas augmenter le mal-être. Il s'agit de ne pas ignorer l'enfant, ne pas le punir, ne pas le frapper, ne pas crier, ne pas l'isoler, ne pas lui dire des choses désagréables... Mais au contraire d'essayer de le comprendre et de l'aider, de le réconforter. Selon lui, la façon dont les parents réagissent quand leur enfant se sent mal va avoir beaucoup d'incidences sur le long terme pour cet enfant (si les parents réagissent bien, moins de risque de dépression, d'addictions, manque d'estime de soi...).

Ce sont des informations qui me sont très précieuses car très utiles. Elles m'aident à être moins violente, à ne pas mal réagir quand je perds patience. C'est la raison pour laquelle je souhaite les partager.

Mathilde

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