Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

E.Antier

Et si la parentalité positive n’était pas si positive que cela ?

Par David Dutarte Depuis plusieurs années, le Conseil de l’Europe, en parallèle à la demande d’interdiction des châtiments corporels et autres traitements humiliants envers les enfants dans ses États membres, fait la promotion de la parentalité positive. Mais que signifie réellement cette notion ? Une parentalité qui respecte l’intérêt supérieur de l’enfant Dans son discours […]

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