Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

témoignage

Une pratique soigneusement ritualisée

Témoignage reçu par Olivier Maurel Ce qui va suivre n’emprunte rien ni à la littérature, ni à la psychanalyse. Il est vrai, dans chacun de ses détails, que j’ai voulu d’une extrême précision. Rien d’inventé, rien de romancé. Relation froide, presque clinique, de ce qui m’est arrivé il y a exactement soixante-dix ans (j’en ai […]

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