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Un Dictionnaire du fouet et de la fessée

Par Olivier Maurel

Les Presses universitaires de France viennent de publier un gros Dictionnaire du fouet et de la fessée 1, sous-titré Corriger et punir, allusion au livre Surveiller et punir de Michel Foucault. Deux historiennes, Isabelle Poutrin et Elisabeth Lusset, ont dirigé cette publication qui a fait appel aux contributions de 164 spécialistes de disciplines diverses, tous universitaires, qui ont produit 248 notices pour un total de presque 800 pages.

L’illustration de la couverture représente un garçonnet au regard candide, vêtu à la mode de la fin du XIXe siècle et un fouet en main. Toutefois, ce dictionnaire ne porte pas seulement sur la violence éducative mais sur toutes les formes de punitions physiques infligées aussi bien aux adultes qu’aux enfants, y compris les autoflagellations religieuses, les châtiments judiciaires, la violence maritale....

Dans leur introduction, les deux directrices de publication situent leur dictionnaire par rapport aux travaux du philosophe Michel Foucault qui, d’après elles, « n’a guère abordé la dimension familiale de la correction », mais qui « avait l’intention de “montrer comment les relations intrafamiliales, essentiellement dans la cellule parents-enfants, se sont disciplinées”, sous l’influence de la discipline scolaire, militaire, psychiatrique, ce qui aurait “fait de la famille le lieu d’émergence privilégié pour la question disciplinaire du normal et de l’anormal” (Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975, p. 350) » (p. XXII). Elles disent avoir voulu « inverser [cette] perspective » et montrer plutôt que c’est la discipline familiale qui aurait influencé les autres formes de discipline. Le point où j’en suis de mon travail sur la violence éducative me pousse plutôt à partager leur point de vue. Mais je dois dire que dans les articles du dictionnaire, que j’ai lus intégralement, je n’ai guère aperçu cette ligne directrice ni beaucoup d’arguments en sa faveur.

Ceci dit, ce gros ouvrage est très riche en informations précises.

Ainsi, la dureté de la violence éducative y est illustrée par quelques exemples que je ne connaissais pas.

Placée dans une école professionnelle publique de La Faye (Haute-Vienne) destinée aux jeunes « indisciplinées » de l’Assistance publique, une femme témoigne de ce qu’elle y a vécu : « J’ai travaillé comme une bête. J’ai reçu des coups de poing, des coups de bâton. J’ai jeûné et tourné en rond dans ma cellule des jours et des jours. J’ai connu le supplice de la camisole de force […]. Une fois, je suis restée camisolée cinq heures. Je criais, j’implorais grâce. Personne ne venait. J’ai vu camisoler et battre des pupilles enceintes. Je l’ai vu. Je vous jure » (p. 466).

En famille, le témoignage de Jacques-Louis Ménétra (1738-1812) porte sur son éducation par son propre père au milieu du XVIIIe siècle. Ce vitrier parisien, « adepte des coups de pied au cul, claques, dégelées à coups de canne ou de corde », lui a un jour « fracassé la mâchoire ». Louis-Jacques n’en a pas pour autant remis en question l’éducation de son père, même s’il a essayé de l’adoucir avec ses propres enfants (p. 509).

D’après un des auteurs, qui malheureusement ne cite pas sa source, des fouilles archéologiques ont montré l’existence de lésions traumatiques dues à des sévices sur les squelettes d’enfants et d’adolescents du Moyen Âge (p. 271).

Pour ceux qui douteraient encore que frapper les enfants était présenté comme un devoir moral par les autorités religieuses et civiles, on apprend dans ce dictionnaire que selon la coutume de Bretagne, « si l’enfant fait tort à autrui, tant qu’il sera au pouvoir de son père, le père doit payer l’amende civile, parce qu’il doit châtier ses enfants » (Pierre-Jacques Brillon, Dictionnaire de jurisprudence et des arrêts, 1781, t. 1, p. 718) (c’est moi qui souligne).

La punition des enfants est bien un devoir imposé à la fois par les coutumes et par l’Église. Et il est souvent officiellement permis de punir jusqu’au sang. Ainsi, dans la République d’Ancône, en Italie, qui faisait partie des États du Pape, les statuts de la république, vers 1460, établissent « que tout maître ou maîtresse pourra, soi-même ou par l’intermédiaire de l’un des membres de la famille, donner le fouet impunément à ses esclaves, à son épouse et aussi, quel que soit leur âge, à ses frères, ses sœurs, les fils et filles de ses frères ou de ses sœurs habitant sous son toit, et fustiger, corriger et frapper sa famille, même avec effusion de sang, sans encourir de punition, du moment que les coups ne sont pas donnés avec une arme de fer ou une arme du même type, et qu’ils ne sont pas excessifs » (Constitutiones, III, 38) (c’est moi qui souligne). La correction du « fils de famille » (celui qui se trouve encore sous l’autorité du pater familias) est assurée au sein du foyer par le maître de la maisonnée : « Les pères et les mères des citoyens et habitants d’Ancône ont tout pouvoir et liberté de les corriger en personne et de leur donner le fouet et de leur infliger tout châtiment corporel à l’exception de la mort, de les enfermer, de les bannir, comme il leur semblera bon, et c’est à eux qu’il appartient aussi de remettre ces punitions et de faire preuve d’indulgence paternelle si bon leur semble » (Constitutiones, III, 70) (p. 23).

Plus tard, en France, « selon le juriste Portalis, chargé de la rédaction du Code napoléonien, la puissance paternelle est un droit fondé sur la nature et confirmé par la loi. Elle fait du père de famille un vrai magistrat. De 1804 au décret-loi de 1935, le droit de correction paternelle permet ainsi au père qui s’estimerait outragé d’obtenir du juge l’enfermement de ses enfants sans devoir justifier les motifs. […] Ce droit de correction que l’État reconnaît aux pères témoigne des relations de réciprocité entre l’État, qui entend l’autorité et la personne du père pour asseoir l’ordre social, et la famille qui compte sur la protection de l’État » (Article « Autorité paternelle (XIXe-XXe siècle) », p. 77).

Et, dans la littérature populaire destinée aux parents et aux enfants, donc accessible à tous, le Sieur Croquemitaine est présenté comme celui qui vient corriger les enfants si les parents ne le font pas. Dans son livre Le Sieur Croquemitaine et Madame son épouse, écrit par l’« oncle Gilbert » (Epinal, 1878), on peut lire : « Une juste sévérité est nécessaire : c’est la mollesse des parents qui fait les défauts des enfants. Punissez-les chaque fois qu’ils le méritent, sans colère ni faiblesse, n’abusez pas des caresses et ne les embrassez que lorsqu’ils seront bien sages : les baisers ne doivent être que des récompenses. Si vous suivez bien ces conseils, vous n’aurez plus besoin d’appeler à votre aide le sieur Croquemitaine » (p. 206-207).

Le rôle de la religion

Le dictionnaire donne de nombreux exemples que je ne connaissais pas de l’appui actif apporté par la religion au mode d’éducation violent. Ils complètent ceux que j’ai déjà cités dans mon livre Vingt siècles de maltraitance chrétienne des enfants (éd. Encretoile). Ces exemples concernent essentiellement la religion catholique parce que ce dictionnaire est centré sur la France, mais il en va de même dans les autres religions 2.

Ainsi, dès le VIe siècle, les règles monastiques recommandent de frapper les enfants confiés aux monastères à partir de 7 ans (l’âge où les enfants étaient confiés aux moines) et jusqu’à 15 ans. Des manquements courants contraires à la discipline comme la gourmandise, l’étourderie ou la paresse sont punis de peines qui corrigent directement ces infractions (jeûne, travail supplémentaire, etc.) ou de punitions telles que des coups de férule sur les doigts. Ceux qui n’ont pas la capacité de comprendre une peine spirituelle (enfants et adolescents immatures, adultes inintelligents) se voient infliger un jeûne ou des coups (p. 651).

La règle de Césaire d’Arles, du même VIe siècle, tend à multiplier le recours aux coups (férule, verges) (p. 652).

Au XIIIe siècle, le franciscain Berthold de Ratisbonne écrit : « À l’époque où vos enfants commencent à dire des gros mots, prenez une badine qui sera toujours à votre portée, coincée dans les poutres ou dans le mur, et quand il aura dit une saleté ou un gros mot, cinglez-lui la peau nue ! Mais ne le frappez pas sur la tête nue avec la main, vous pourriez le rendre idiot ; non, une petite badine suffira. Il en aura peur et sera vite éduqué ».

Au XIVe siècle, le prédicateur dominicain anglais John Bromyard écrit qu’un enfant ne peut être de bonne renommée que s’il a reçu des coups et explique que l’enfer est plein d’enfants « qui n’ont pas été châtiés » (Summa Praedicantium, 1330-1352) (p. 268).

Au XVe siècle, dans le Livre de la Diablerie, Eloy d’Amerval juge nécessaire d’écrire en vers, sans doute pour que ses principes soient mieux mémorisés : « Qui épargne la verge au dos de l’enfant / Et ne le va point châtiant / Quand il le sert jour et nuit / Il ne l’aime pas mais lui nuit […] / Mieux vaut l’entendre pleurer aujourd’hui / Qu’au temps futur pleurer pour lui. »

Au XVIIe, en 1649, Pierre Fourier, canonisé par l’Église et doté par ailleurs de réelles qualités, recommande aux sœurs enseignantes de la congrégation Notre-Dame, qu’il a fondée, de se servir de « deux ou trois petites verges liées ensemble », « médecines efficaces » pour faire expier leurs fautes aux enfants coupables de mensonges, de désobéissance ou d’injures (Les Vraies Constitutions des religieuses de la congrégation de Notre Dame, 1649). « Trois ou quatre coups, pas plus, il faut en user avec modération et “circonspection” et savoir administrer la bonne dose » (p. 709).

Au XVIIIe siècle, le règlement de l’école des filles de Boussac (1757) donne aux religieuses toute latitude pour infliger des peines corporelles aux élèves et « si quelques-uns des parents d’écolières se plaignent », leurs filles seront chassées, pour ne pas laisser « la police de la classe » dépendre « du caprice des parents », ce qui serait « contraire au bon ordre » (Autorde, 1890). Comme dans cette école l’enseignement était délivré gratuitement, les parents qui osaient se plaindre perdaient cet avantage (p. 473).

Au XVIIIe siècle encore, les jésuites inventent le rôle du « teneur », chargé de maintenir la victime contre le dos d’une chaise pendant que le maître lui inflige plusieurs dizaines de coups de fouet, parfois jusqu’à deux ou trois cents, sur le dos, les jambes et les fesses.

Position d’une conseillère très écoutée en parentalité

L’article « Pernoud, Laurence (1918-2009) » analyse,  à travers les éditions successives de ses livres, l’évolution de cette auteure très réputée d’ouvrages sur l’enfance par rapport aux punitions corporelles. Dans les éditions de 1965 à 2011, on trouve un conseil très bref : « “Les punitions. Jamais devant les autres, jamais sous l’emprise de la colère. Jamais disproportionnées, toujours immédiates” et une brève remarque sur leur caractère exceptionnel : “Une punition, si elle est juste, voire une fessée, si elle est méritée, n’ont jamais traumatisé un enfant.” En 2001, l’adjectif “occasionnelle” est rajouté après le mot “fessée”. En 2002, les deux mots “fessée” et “occasionnelle” disparaissent de la phrase et laissent place à un encart qui précise la position de Laurence Pernoud, devenue totalement défavorable à la fessée : “Pour ou contre la fessée ? C’est ce que m’ont demandé certains lecteurs. La lecture de ce livre montre que je n’en ai jamais été partisane [sic, note de l’OVEO]. J’ajouterai aujourd’hui, à une époque où la violence est de plus en plus présente, qu’il n’est pas possible de se comporter de façon violente envers les enfants.” » (Qui sait ? Petite satisfaction d’auteur : la première édition de mon livre La Fessée  – janvier 2001 –, qui a été assez bien accueillie par la presse et a donc vraisemblablement été lue par Laurence Pernoud, n’est peut-être pas pour rien dans cette prise de position plus nette.) « En 2011, elle explicite encore sa position. La punition est décrite comme un moyen éducatif à éviter : “Nous pensons que le mot punition ne devrait pas figurer dans un livre consacré aux toutes premières années de la vie. […] Auparavant, la punition ne peut être vécue que comme une humiliation, une privation, une sévérité qui angoissent, et font perdre à l’enfant sa confiance en lui et envers l’adulte dont il attend tendresse et compassion.” Pour autant, la nécessité de poser des limites claires et de ne pas laisser les enfants tout faire est bien affirmée. » (P. 594-595.)

Toutefois, malgré ses qualités, ce dictionnaire ne me semble pas exempt de défauts, dont certains très significatifs des limites de la réflexion universitaire sur la violence éducative.

Tout d’abord, selon les règles même du genre littéraire qu’est le dictionnaire, chaque article n’aborde la violence éducative que sous un angle très particulier. Par exemple, Autorité maternelle, Bonnet d’âne, Cabinet noir, Chicotte, Collèges et lycées, Folcoche, Hergé et la fessée, Père Fouettard, Verges… À travers cette vision éclatée, le lecteur peut-il percevoir à quel point la violence sur les enfants a été une constante depuis des millénaires dans toutes les sociétés dotées d’une écriture, avec quelle intensité elle a été infligée et le fait qu’elle ait été et soit encore infligée, dans les pays où elle n’a pas été remise en question, à 80 ou 90 % des enfants ? Il me semble n’avoir vu nulle part dans le dictionnaire de statistique mettant en valeur le fait que très peu d’enfants ont pu échapper à cette violence.

Ensuite, cet ouvrage n’est évidemment pas un livre militant. Les auteurs ne sortent pas, en général, de la neutralité universitaire. Peut-on le leur reprocher ? Les universitaires doivent-ils ne pas se tenir dans une certaine rigueur scientifique qui exclut les jugements de valeur ? Mais posons la question autrement :  Que penserait-on d’un universitaire qui parlerait de la torture ou du viol de façon neutre et sans mentionner leurs effets sur les personnes qui les subissent ? Or, c’est le cas ici : aucune entrée du dictionnaire ne porte sur les effets physiques, psychologiques, sexuels des punitions corporelles. Il me semble que c’est une sérieuse lacune.

D’autre part, le fait de mettre sur le même plan la violence sur les enfants et la violence sur les adultes empêche aussi de saisir ce que la violence sur les enfants a de spécifique et de particulièrement grave. Si inacceptable qu’elle soit, la violence sur les adultes atteint des personnalités déjà formées qui ont eu l’occasion auparavant de connaître d’autres expériences plus positives. Mais la violence sur les enfants dès le plus jeune âge, surtout une violence méthodique exercée par les personnes de référence et les modèles des enfants, est une expérience fondatrice qui, même si la résilience est toujours possible, marque profondément leur personnalité, limite leur champ de vision, les porte à adopter soit une attitude de soumission, soit une attitude de domination. Si l’on ne se rend pas compte des marques que laisse la violence éducative dans les comportements, les idées, la culture, c’est qu’avoir subi cette violence nous aveugle à une grande partie de ses effets. Notre attachement viscéral à nos parents nous empêche de voir que beaucoup de nos façons de penser et de nos comportements sont influencés par la situation de soumission dans laquelle nous nous sommes trouvés à l’époque où nous étions très malléables. Et comment n’aurions-nous pas été influencés par les modèles de comportements violents que nos parents ont présentés à notre mimétisme naturel ?

Mais ce qui est le plus désolant, c’est qu’un aspect majeur de la violence éducative a totalement échappé aux auteur-e-s de ce dictionnaire. A aucun moment ils ne laissent entendre ni probablement ne soupçonnent que ce mode d’éducation n’a pas toujours existé et qu’il est même très minoritaire dans l’ensemble de l’évolution de l’humanité. Un seul article, l’article « Inuit », effleure cette question mais ne suggère en aucune façon l’énorme réalité dont le mode d’éducation des Inuits témoigne.

L’auteure de cet article, Caroline Hervé, de l’université Laval au Québec, signale le fait que l’éducation inuit ne recourt pas à la violence physique, mais de façon si neutre que cela peut même échapper à l’attention du lecteur. Celui-ci peut d’ailleurs croire que ce mode d’éducation est une exception unique, une étrange particularité de la société inuit. J’ai écrit à cette auteure et elle a reconnu que si elle avait eu une meilleure connaissance des autres articles du dictionnaire, elle aurait mieux situé son article par rapport à eux. Elle m’a suggéré d’écrire aux directrices de la publication, ce que j’ai fait, mais sans réponse au moment où j’écris ce compte-rendu 3.

Or, l’article sur les Inuits est le seul qui concerne une population de chasseurs-cueilleurs. Aucune autre population de ce type n’est évoquée dans tout le dictionnaire. Autrement dit, en le parcourant, le lecteur peut être amené à croire que la violence éducative sur les enfants existe depuis la nuit des temps et qu’elle est inhérente à la nature humaine. Alors qu’en réalité le fait que les chasseurs-cueilleurs partout dans le monde, aujourd’hui encore, ne la pratiquent pas, n’a qu’une explication possible : leur méthode éducative sans violence remonte très vraisemblablement au moment où l’humanité a commencé à se disperser à travers la planète à partir de l’Afrique. Il est très vraisemblable aussi que les hommes de Neandertal et nos ancêtres préhominiens ne la pratiquaient sans doute pas davantage tout au long du paléolithique, à l’instar de nos cousins les grands singes. La violence éducative n’est tout simplement pas dans notre ADN. Les infanticides pratiqués par certains grands singes ne font évidemment pas partie du champ de l’éducation.

Il me semble très regrettable de n’avoir à aucun moment mentionné ce comportement éducatif antérieur à la généralisation de la pratique de la violence.

Ce dictionnaire me semble donc marquer une étape dans la reconnaissance par le monde universitaire de la réalité de la violence éducative (bien que celle-ci y soit en grande partie noyée dans les autres formes de violence qui se manifestent sous la forme de châtiments). Mais le fait qu’il n’insiste pas sur le caractère destructeur de cette violence et qu’il ne la mette pas en perspective avec la méthode éducative des chasseurs-cueilleurs utilisée pendant 300 000 ans par Homo sapiens (alors que la violence éducative n’a probablement que 10 000 ans d’existence) montre à quel point la réflexion universitaire a encore un très vaste champ d’étude devant elle, ne serait-ce que pour rattraper ce qu’on peut appeler la recherche « militante ».



  1. Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir, PUF, février 2022.[]
  2. Note de l’OVEO : voir notre article de 2015 “La violence faite aux enfants dans les traditions religieuses et spirituelles”. À propos des violences dans le bouddhisme, un documentaire, Bouddhisme, la loi du silence (disponible en replay jusqu’au 11/11/2022), a été diffusé le 13 septembre 2022 sur Arte. On peut aussi lire l’article de TéléramaViolences, privation de nourriture, viols... La face sombre du bouddhisme tibétain” (réservé aux abonnés) et entendre la réponse de Matthieu Ricard le lendemain dans la matinale de France Inter. []
  3. Ajout du 14 novembre 2022 : « Isabelle Poutrin, qui a dirigé la rédaction de ce dictionnaire avec E. Lusset, m'a répondu en ces termes après la publication de cet article : "La discussion que vous soulevez est intéressante ; vous pointez en même temps les limites d'un ouvrage d'historiens ainsi que l'intérêt d'une approche ethnographique et/ou dans la longue durée. E. Lusset (à laquelle j'ai transmis votre courrier) et moi-même ainsi que notre équipe espérons que le dictionnaire stimulera d'autres recherches." »[]