Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Violence subie et augmentation du risque d’avoir un enfant autiste

Andrea L. Roberts, Kristen Lyall, Janet W. Rich-Edwards, Alberto Ascherio, Marc G. Weisskopf, Harvard School of Public Health, étude parue dans la revue spécialisée JAMA Psychiatry, 2013.

Selon cette étude portant sur un échantillon de plus de 50 000 femmes, les femmes ayant subi des violences dans leur enfance ont un risque accru (environ trois fois supérieur) d'avoir un enfant autiste.

L’étude montre également que les mauvaises conditions entourant la naissance (plus fréquentes chez les femmes ayant subi des violences dans leur enfance) jouent un rôle mineur par rapport au lien direct entre violences subies et risque accru d’avoir un enfant autiste.

L'information a été reprise en mars 2013 par Courrier International et dans la revue New Scientist.