Les enfants n'ont pas besoin d'être éduqués, mais d'être accompagnés avec empathie.

Jesper Juul.

Quelques nouvelles du monde…

Nous avons appris récemment, en lisant la dernière lettre (septembre 2009) de l'organisation End All Corporal Punishment, quelques avancées en matière de lutte contre la violence éducative ordinaire et en particulier contre les châtiments corporels.

C'est avec satisfaction que nous avons appris que les châtiments corporels ont été interdits par la loi dans les écoles publiques de l'Ontario (Canada) depuis mai de cette année, et de l'Ohio (États-Unis) depuis juillet. En août, c'est l'Inde qui les a interdits dans toutes les écoles.

Des discussions sont en cours au Belize pour interdire de manière similaire les punitions corporelles dans les écoles. Au Canada et aux Philippines, des projets de loi sont à l'étude en vue d'une interdiction totale, incluant le cadre familial.

Malheureusement, la possibilité de faire usage de châtiments corporels à l'école a été confirmée dans l'état d'Indiana (États-Unis), ce après une suspension de 7 mois. Dans la province semi-autonome d'Aceh, en Indonésie, une loi a récemment été introduite autorisant les punitions corporelles, notamment pour adultère ou offense à la loi islamique. Au Salvador, une nouvelle loi de protection de l'enfance interdisant les punitions corporelles a été mise en place, toutefois, cette interdiction reste partielle puisqu'un article conserve le "droit de correction modérée".

Des campagnes et appels en faveur d'une interdiction ont été lancés en Malaisie, au Népal, au Nigéria, en Zambie, dans l'état d'Arizona (États-Unis), en Écosse et une nouvelle fois en Suisse.

En France, pour marquer les 20 ans de la Convention des droits de l'enfant, le gouvernement fait fi des recommandations du Comité international des droits de l'enfant qui l'a auditionné en juin, et, plutôt que de supprimer le droit qu'ont toujours les parents de frapper leurs enfants, envisage à la place de supprimer simplement le poste de Défenseure des enfants


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