Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

A.Miller

L’éducation positive ou bienveillante est-elle une mode ?

Depuis quelques années, les notions d’éducation ou de parentalité “positive” ou “bienveillante” se développent. Des articles, blogs, émissions s’interrogent sur ce qui est souvent considéré comme une mode, un nouveau courant, ou parfois comme un dogme, voire des “diktats”. Ces conceptions souvent ambiguës suscitent débats et critiques dans l’opinion publique. Il n’existe pas de définition […]

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Existe-t-il une « pédagogie blanche » ?

Ce chapitre du livre d’Alice Miller C’est pour ton bien. Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant (Aubier, 1984, trad. Jeanne Etoré, pp. 113-123) est situé à la fin de la 1ère partie. Cette partie, consacrée à la « pédagogie noire » (d’après l’ouvrage de Katharina Rutschky, Schwarze Pädagogik, Ullstein, Berlin, 1977), cite longuement […]

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