Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

B. Checkoway

L’adultisme, ce poison invisible qui intoxique nos relations avec les enfants

Par Teresa Graham-Brett1 Cet article est paru dans une version abrégée dans le n° 1 (mars-avril 2012) de Kaizen.Traduction : Béatrice Mera. « Dans notre vie, même si nous combattons le racisme, même si nous nous battons pour un monde en paix, même si nous luttons pour un monde plus respectueux de l’environnement, si nous […]

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