Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

confinement

Hier un enfant de 6 ans est mort

Hier, un enfant de 6 ans est mort. Entré à l’hôpital ce week-end en état de mort cérébrale, suite aux coups portés par son père. Ces mots brûlent mon cœur, mes yeux et la pointe de mon crayon. Ils me remplissent d’une colère silencieuse, blanche d’horreur. Quand le monde des adultes cherche à remplir ces […]

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