Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

cruauté

La violence éducative toujours dans le « trou noir » de la psychanalyse

Par Olivier Maurel En 2010 et 2011, pour vérifier dans quelle mesure les sciences humaines tenaient compte de la violence éducative ordinaire sur les enfants, j’ai étudié tous les livres publiés en français sur la violence humaine aux environs de l’an 2000, et j’ai présenté le résultat de ce travail dans un livre : La […]

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