Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Les effets de la violence éducative ordinaire

Tous les cinq jours, en France, un enfant meurt sous les coups de ses parents ou de proches

Année 1979 : la Suède décide d’interdire toute pratique violente dans l’éducation des enfants, 1989 : promulgation de la Convention internationale des droits de l’enfant, 2019 : en France, tous […]

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