Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Une nouvelle campagne lancée par la Fondation pour l’Enfance

Après « les mots qui font mal » – signée par l'OVEO et Stop VEO, Enfance sans violences –, la Fondation pour l’Enfance lance une nouvelle campagne de prévention contre les violences éducatives ordinaires, diffusée à partir du 23 janvier 2018 sur les chaînes de télévision, avec un spot sur les cris, un autre sur les violences physiques.

« Parce que… Crier, frapper, faire du chantage, pincer, gifler, tirer les cheveux ou les oreilles, humilier, donner une fessée, punir, priver, minimiser ses émotions, insulter… c’est marquer son enfant pour longtemps. »

Le journal Ouest-France s'est entretenu avec une adhérente de l'OVEO (malheureusement appelé "Observatoire de la violence ordinaire") et mentionne également la préparation d'un nouveau projet de proposition de loi.

, , , , ,