Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Colloque pluridisciplinaire à Aix-en-Provence

Vendredi 15 mars de 14 h à 20 ou 21 h, au Palais des congrès d'Aix-en-Provence (13), colloque pluridisciplinaire suivi d'un débat sur le thème : "L'animal, sentinelle de la violence faite aux enfants". Titre de l'intervention d'Olivier Maurel : "Si frapper un animal = cruauté, pourquoi frapper un enfant = éducation ?"