Vous dites : « C’est épuisant de s'occuper des enfants.» Vous avez raison. Vous ajoutez : « Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser. » Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre. Pour ne pas les blesser.

Janusz Korczak, Quand je redeviendrai petit (prologue), AFJK.

Le manque de soins et de maternage après la naissance engendre des perturbations génomiques dans les neurones

Les travaux récents de généticiens américains tendent à démontrer que le manque de soins et de maternage après la naissance engendre des perturbations génomiques dans les neurones. Cette étude menée sur des souriceaux serait transposable à l'espèce humaine.

Lire l'article (en anglais) des auteur.e.s de l'étude (Tracy A. Bedrosian, Carolina Quayle, Nicole Novaresi, Fred. H. Gage) présentant leurs travaux dans la revue Science du 23 mars 2018 : Early life experience drives structural variation of neural genomes in mice.

Voir l'article en ligne sur le webzine Trust my science : Les expériences stressantes de l’enfance pourraient modifier l’ADN des cellules cérébrales.

Cette étude est également présentée sur les sites des revues Science & Vie et Sciences et Avenir :
Les câlins peuvent modifier l'ADN des neurones du nouveau-né !
Les câlins profitent aux bébés (de la souris)